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Salvador de Bahia


Salvador de Bahia

Du 27 mai au 1er juin 2017 :

Pour ces 26h de bus, pas grand monde et deux toilettes dans le bus séparés homme et femme, appréciable quand on est que 2/3 femmes, ils restent propres jusqu’à l’arrivée ! Avec nos lecteurs MP3, on dort bien, pas de hurlement, pas de musique ou de film à fond et seulement quelques arrêts pour manger et se dégourdir les jambes. On est tellement habitués au bus que maintenant, on peut même lire des livres. On arrive en fin de matinée, et la gare routière est très éloignée du quartier où l’on va dormir, en bord de mer. On a réservé un bon hôtel avec petit déjeuner, face à la mer mais on n’est pas encore prêts à payer un taxi pour rejoindre le quartier de Bara, donc on s’accroche à nos nerfs et on tente de choper le bon bus… pendant 1 heure ! Mais on ne lâche pas, malgré la foule, le poids des sacs et la moiteur, et on y arrive ! Encore grâce à un gentil chauffeur qui m’aura expliqué quel bus prendre et à un autre où descendre. Pour ces quelques jours, on se repose, on se baigne, on met à jour le blog et les photos et on teste des spécialités locales comme la moqueca de camarao (plat en sauce à la crevette).

On va voir la photogénique église de Bonfim avec tous ses petits morceaux de tissus colorés accrochés aux grilles. On visite aussi le centre historique de Salvador de Bahia le « Pelourinho », avec ses églises et dédales de ruelles. On visite une jolie église bleue construite par des esclaves où tous les saints dedans sont… noirs ! On fait quelques achats de souvenirs, on goute des crêpes faites avec du tapioca et on observe des danseurs de capoeira.

Pour retrouver où passe le bus pour rentrer on demande plusieurs fois notre chemin dans la ville basse, notamment à des policiers. Heureusement que l’on parle espagnol, cela nous aide beaucoup même si les locaux nous répondent en portugais, ils comprennent au moins ce que l’on veut et nous prennent pour des Argentins. C’est drôle quand on se souvient que les Argentins, avec notre mauvais espagnol nous prenaient pour des Brésiliens !

Le dernier jour, on monte dans le bus bondé de 17h qui part pour la gare routière, on ne reconnait pas très bien les arrêts et avec les gros sacs pas facile de se faufiler pour sortir… D’ailleurs les portes se referment avant que l’on les atteigne et heureusement un local crie en Portugais au chauffeur de les rouvrir pour nous laisser descendre… heu merci !

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