Du 22 au 26 mai 2017 :
Après un bateau rapide et 3h de minibus, la grande ville se dessine enfin au loin : Rio ! On arrive par le Nord et on passe par le port (iiiih des conteneurs ! On a du mal à réaliser que dans moins d’un mois, on y sera…). Le chauffeur nous dépose dans le quartier de Botafogo, assez bien situé entre centre et plages. On trouve notre auberge pour les quelques jours à venir. Rien de fou mais une petite chambre pas trop chère avec une salle de bain et fenêtre sur couloir. Mais… Pas de petit déjeuné à volonté inclus. Snif, pas grave on se remet à notre jus/biscuits dans la chambre en attendant le prochain hôtel… Pour la fin de journée, on flâne dans un centre commercial climatisé et on va tester le restaurant qui deviendra notre cantine à Rio : le Verano. Un rodizio de pizza (encore !) mais aussi un restaurant au kilo de sushis ! Parfait pour les quelques jours ici, à deux pas de notre hôtel pour le soir. De notre hôtel, on voit même, si on se penche bien, le Christ rédempteur !
Le programme de ces quelques jours : acheter des billets de bus au rodoviaria pour notre prochaine destination : Salvador de Bahia. Je n’ai pas réussi à les acheter sur internet et les sites pour étrangers prennent une commission (fin de voyage certes, mais il ne faut pas abuser !), et comme ça on repère le trajet pour le jour du départ. Le tramway est agréable et on passe devant les quais et la cité de la samba, où on peut apercevoir par les fenêtres des entrepôts, les chars destinés au carnaval !
On se balade dans le centre-ville, les immeubles sont hauts, les rues remplies de voitures et de gens. Une ville, quoi. On s’arrête manger dans un restaurant au kilo remplis de travailleurs en pause-repas où les shooter de caïpirinha sont offerts ! On profite d’être là pour faire une séance shopping avec l’achat de tongs « Havainas ».
On visite aussi le sud de la ville : les plages de Copacabana et d’Ipanema. On longe la promenade mondialement connue, entre vendeurs de cocktails et de paréo, filles en string et sculptures de sable. Le soir, on prend de la hauteur grâce au téléphérique qui nous emmène au pain de sucre. La vue sur les plages et le Corcovado est somptueuse ! On se rend mieux compte de la géographie de la baie avec des côtes découpées et des presqu’îles entourées de collines qui accueillent les quartiers périphériques des favelas à n’en plus finir. Au loin, des avions décollent et passent à notre hauteur, les cargos avancent dans la baie suivant un tracé qu’ils sont les seuls à connaitre et le jour tombe révélant les lumières de la ville… et du Corcovado qui semble vouloir embrasser cette mégapole.
Le lendemain, on se dirige vers le Christ rédempteur à l’autre bout de la ville. Une fois dans le bus de ville, des rabatteurs y montent et essaient de faire descendre les touristes en leur disant qu’on ne peut plus acheter les billets sur place et qu’il faut y aller avec un guide. Un peu rodés et soutenus par le gentil conducteur du bus, on reste assis contrairement aux autres. En plus, contrairement aux autres pays, on ne prend pas la tablette avec nous pour ne pas attirer les regards (les gens pensent que c’est un téléphone géant et donc hors de prix), on ne se repère donc pas au GPS dans cette ville mais à l’instinct (et grâce aux gentils conducteurs de bus qui nous indiquent ou descendre !).
Une fois en haut, on n’est pas déçus : superbe vue sur la ville d’un angle différent, statue impressionnante et moins de monde que ce à quoi on s’attendait. On prend des jolies photos et on se pose pour siroter un verre face à la vue et en observant le ballet des hélicoptères qui tournent dans le ciel autour de la statue mythique. En fin d’après-midi, on se rend dans le quartier de Lepa pour aller se balader aux escaliers de Selaron : colorés et remplis de faïence venant des 4 coins du monde ! Après la mort de l’artiste en 2013, ces escaliers ont été classés monument historique.
On goute aussi au fruit Caju, orange et ayant un gout bizarre qui donne la noix de Cajou ! On finit nos quelques jours à Rio par la visite des quais, du street art et du Musée de demain, ayant pour thème la préservation l’environnement.