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Retour du côté Argentin


Retour du côté Argentin

Du 7 au 10 mai 2017 :

Retour en Argentine, passage de la douane sans encombre, on reprend un autre bus et on file jusqu’aux chutes à 20km de là. Il ne faut pas trainer, de ce côté, il y a beaucoup plus de sentiers à visiter que du côté Brésilien. L’entrée est aussi plus chère : 30 euros par personne. On commence, sous le soleil et la chaleur, par suivre le sentier bas où on estime qu’il y aura moins de monde le matin. On longe les chutes dont une de très près, on voit les rapides se jeter dans la rivière. On prend un bateau-navette pour rejoindre l’île « San Martin ». Il n’y a pas encore beaucoup de monde et on monte au sommet de l’ile pour admirer la vue plongeante sur un mur de cascades qui n’en finit pas. On en ressent toute la puissance, on est encore une fois mouillés par la brume et vu la chaleur ça fait du bien ! L’écume blanche semble s’élancer et disparaître à une vitesse folle dans les entrailles des chutes.

On fait une pause déjeuné cachés dans le magasin d’empanadas pour ne pas se faire agresser par des coatis envahissants. Les gens qui se risquent à manger dehors n’y restent pas longtemps et abandonnent parfois les affaires derrière eux ! On part ensuite faire le circuit haut, qui longe le mur de cascades que l’on a observé le matin depuis l’île. On voit le fleuve se faire aspirer dans les écumes rugissantes et les oiseaux, les singes et les papillons profiter de tout ça entre les touristes. On prend enfin un petit train vers la dernière attraction de la journée (last but not least) : la Gargantua del diablo. On sent la tension monter pendant la traversée du fleuve et des marais sur la passerelle d’observation qui n’en finit pas. Les gens reviennent le sourire aux lèvres et les vêtements trempés.

Après 1km, on l’entend avant de la voir. La fameuse. Enfin, plutôt « les » car ce n’est pas une chute mais plusieurs qui forment un cercle énorme d’eau qui dégringole la paroi rocheuse. On avait vu des cascades mais rien de comparable à celle-ci. On avait été mouillés mais rien de comparable. On accroche le sourire à nos oreilles et on admire. On écoute. On profite. C’est beau et c’est impressionnant. C’est assourdissant et hypnotisant. On adore. On ne voit même pas le bas des chutes. Et elles sont tellement fortes qu’elles sont entièrement blanches, pas d’eau calme à leur commencement ! La forme arrondie de la gorge accentue ce sentiment de force. On rentre repus de sensations et de beauté. On savoure nos derniers échanges en espagnol avant de repasser la frontière. Cette fois, on n’oublie pas de demander au chauffeur de s’arrêter. Par chance, il nous attend et on n’a même pas besoin de rester à attendre le prochain bus sur le bord de la route ! Le soir, on essaie une version buffet à volonté de notre restaurant au kilo : le serveur passe toutes les 5 minutes avec une portion de viande différente grillée au barbecue géant (churrasco) et on prend ce que l’on veut ! Miam !

Les jours suivants on réserve nos billets de bus pour Sao Paulo, on se balade dans le centre pas très touristique de Foz, on trie les photos et vidéos et on prépare la suite de notre itinéraire. On profite de l’auberge, de son agréable jardin et de son petit déjeuné pantagruélique. Les gens nous prennent facilement pour des Brésiliens et nous abordent en portugais quand on sort sans nos gros sacs et en mode « local » avec des vêtements « normaux ». On aime bien sortir les mains dans les poches, ça sent la fin du voyage : on profite, on se balade incognitos et on se repose !

C’est un peu dur de repartir dans la chaleur et la moiteur avec nos gros sacs à trainer. En plus, on attend le bus ½ heure avant de demander au vendeur de biscuits qui nous indique très gentiment quel bus prendre. Comme des novices que l’on est on galère à passer le tourniquet près du chauffeur avec nos sacs énormes… Les gens nous regardent un peu étonnés. Les prochaines fois, on passera nos sacs par l’arrière… On descend au terminal (rodoviaria, ici) et on grignote un morceau en attendant notre bus.

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