Du 31 mars au 2 avril 2017 :
Passage de frontière Argentino-chilienne : inspection complète des bagages en pleine nuit… Ça pique ! On arrive à 5h à la gare de Valparaiso, il fait nuit noire. On avait prévu le coup et notre auberge nous attend pour 7h ! On fait une mini-sieste et on part visiter la ville sous le soleil. Après s’être rempli le ventre de bons sushis (ça change de la viande Argentine !), on part pour un tour guidé de la ville. Comme à chaque fois avec ce genre de visite (gratuite, sur pourboire) les guides sont jeunes et dynamiques, c’est très intéressant. On a donc une bonne première approche des différents quartiers et nos pieds chauffent : on visite d’abord le port, directement dans la ville, puis on passe par la rue des bars et on prend un funiculaire en bois pour monter sur les collines et admirer les bicoques colorées, les ruelles biscornues et le street art qui rend la ville si connue. On goûte même à la « Chicha » locale (bien différente de la chicha péruvienne : celle-ci est à base d’alcool de pomme et très forte) et des Alfajores (biscuits au dulce de leche que l’on connait déjà bien de l’Argentine !).
Les jours suivants, on continue notre visite dans la ville, en se baladant et en se perdant dans les ruelles. Le street art est partout, on se croit dans un musée à ciel ouvert. On adopte le style Chilien/Argentin en mangeant le midi à 14H et le soir à 22h ! Bien évidemment, on goûte des spécialités locales (bières, fruits de mer…) dans des restaurants et bars, avec vue sur la ville : tous supers agréables ! On adore l’ambiance bohème artistique de la ville, on se laisse porter, on découvre. Parmi les spécialités, il y a aussi le cocktail : Terremoto « tremblement de terre » (vin blanc, grenadine et glace à l’ananas…) et la Chorillena (frites recouvertes de bœuf et de sauce). Malgré les 3 jours dans la ville, c’est avec le cœur gros que l’on part, elle va nous manquer (mais pas à notre portefeuille !). Notre bus pour Pucon, plus au sud du Chili part à 21h. La route de nuit passe vite, on dort, on s’habitue : tant mieux on n’est pas encore arrivés !