Du 14 au 18 mars 2017 :
On reste tranquille une journée à Tupiza, avant de repartir explorer les environs à dos de cheval ! Notre guide se prénomme Ariel, fait du cheval depuis 10 ans du haut de ses 26 ans ! Il est très sympa. Nos chevaux sont bien plus grands qu’en Mongolie, il faut s’habituer ! Il fait beau, on apprécie cette première journée de cheval à travers les plaines vertes et les montagnes rocheuses. On visite un canyon avec des cactus et on mange à l’ombre des arbres à côté d’un grand fleuve. En fin de journée, après 6 heures de cheval (aïe les fesses !), on arrive au village où on passe la nuit dans une maison rustique. Le lendemain, Ariel nous emmène voir le lever du soleil et la vue sur la vallée du haut de la montagne voisine : c’est tellement calme, on se sent seuls aux monde !
Toujours à cause de la saison humide, on rebrousse chemin au lieu de traverser le fleuve bien trop haut pour les chevaux. Le temps s’assombri et on rencontre quelques petites averses. On traverse des villages qui s’étirent sur les côtés de l’unique chemin, on croise des enfants allant à l’école et des chiens pas contents qui ne font même pas broncher nos chevaux (ouf !). On retourne dans un autre canyon, on galope de plus en plus (le trot nous fait trop mal aujourd’hui de toute façon !) et on découvre des formations rocheuses curieuses comme la vallée de « los machos » (des mâles), qui doit son nom à la forme suggestive des rochers et la porte du diable (roche plantée dans le sol). Après un ultime effort pour ne pas marcher à côté du cheval, on arrive après 6 autres douloureuses heures de balade à Tupiza. On est content de rentrer mais ravis des journées loin de la ville (bon, du village en fait). Encore quelques journées de repos et le jour arrive de se lever aux aurores pour prendre un minibus pour la frontière Argentine.