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Le canyon de Colca sans touriste


Le canyon de Colca sans touriste

Du 4 au 7 février 2017 :

Le lendemain matin, on prend un bus pour aller voir les condors s’envoler du mirador de la « Cruz del Condor ». Arrivés là-bas, on nous demande de payer les droits d’entrées du parc mais on n’a pas assez de liquide sur nous, petite (grosse) négociation et on arrive à passer, sinon on aurait fait toute cette route pour rien ! On y reste 2 bonnes heures et on voit quelques condors s’étirer de la nuit et prendre leur envol dans le second canyon le plus profond du monde avec 3400 mètres de profondeur en son point maximal (le premier est son voisin le canyon de Cotahuasi avec 5535 mètres). Le canyon de Colca est quand même plus profond que le grand canyon ! Et pour la partie où l’on descend il y a 1250 mètres de dénivelé presque à pic (que l’on va devoir remonter !).

Après avoir pris une douche, fait nos sacs pour les 3 jours et laissé nos gros sacs à l’auberge, on part à la recherche du monsieur qui vent les billets d’entrée (bah oui, j’ai promis au monsieur des condors que j’allais l’acheter à Cabanaconde…). Une dame l’appelle, il n’est pas là et nous dit de descendre et de prendre les billets sur la route aux points de contrôles.

On commence la randonnée en fin de matinée, sous un grand soleil. Le chemin est caillouteux et après s’être éloigné du village, il commence rapidement à descendre dans la vallée. Les pierres glissent sous nos pas, il faut constamment faire attention où l’on pose les pieds, c’est fatiguant. Mais quelle vue ! 1200 mètres plus bas on aperçoit le fleuve, les villages et la végétation. Le sentier que l’on suit zigzag jusqu’au fleuve pour remonter jusqu’à LLahuar. On ne croise personne, cet itinéraire n’est pas celui des groupes partant d’Arequipa. On serpente entre les cactus et les cascades alternant entre paysages désertiques et poches de végétation. On voit la route blanche qui coupe en deux par le milieu le versant opposé et qui mène à notre destination du lendemain : Sangalle ou L’Oasis. Après 4 heures et un pont traversant la rivière Colca, on arrive au « village » qui n’est en fait qu’une guesthouse familiale. Son avantage : Etre situé sur des sources d’eau chaude ! On se glisse donc dans un bassin à 39°C pour savourer la fin d’après-midi en papotant avec une famille Française.

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