Du 15 au 18 décembre 2016 :
Direction Monguí, village perché à 2800 mètres d’altitude. On sent que l’on est plus haut quand on veut monter les escaliers pour avoir une belle vue sur le village ! On s’essouffle vite ! Pour y arriver, une fois n’est pas coutume, on enchaîne les bus, d’abord un premier pour Tunja puis un second pour Sogamoso et enfin un dernier pour Monguí ! Le lendemain, on devait partir faire une randonnée dans le Paramo de Oceta (écosystème de montagne que l’on ne trouve que dans une poignée de pays d’Amérique du sud et présent entre 3500 et 4000 mètres d’altitude) mais je suis malade à mon tour (surement à cause du lait dans un café). Du coup, on reporte au lendemain.
Et on a bien fait car la randonnée n’est pas une promenade de santé : 18 kilomètres avec 1200 mètres de dénivelé positif (et autant de négatif faut bien redescendre !) et tout ça entre 2800 et 4000 mètres d’altitude ! Chaud les mollets ! Mais le paysage est magnifique ! Complètement nouveau et incomparable à ce que l’on avait vu jusqu’à présent ! On observe les fameux « Frailejones » (plantes duveteuses à fleurs jaunes) s’étirer dans les plaines et la roche affleurée entre les rivières. On adore ! Après 4 heures et demi de grimpette (ouïlle), on prend notre pique-nique en haut d’une montagne avec une vue sur les sommets enneigés des alentours et une lagune en contrebas. Sur toute la route, José, notre super guide ne tarit pas d’anecdotes sur les Muiscas (peuple pré-colombien de la région) où bien de l’environnement (on grignote une plante dégeu’ pour le mal d’altitude, il me colle une autre plante sur les oreilles en guise de boucles d’oreilles…). Bref, on est enchantés de la balade, qui restera surement un des plus étonnants paysages que l’on ait vu à ce jour.