top of page

Carthagène et la côte nord

Carthagène et la côte nord

Du 13 au 22 novembre 2016 :

A notre arrivée à Carthagène, la chose que l’on remarque rapidement c’est la moiteur… Saison des pluies oblige ! Malgré tout le soleil brille. On rejoint la vieille ville fortifiée en taxi faute de trouver le bus public. On se sent un peu rouillé ! On passe 4 jours à se balader dans Carthagène, à visiter des musées, à siroter des bières sur les places piétonnes et s’essayer à la cuisine locale. A nous les arepas de fromage (galette de maïs), le poisson accompagné de bananes plantain, les fruits frais et les ceviches (poisson cru, cuit au jus de citron). On prend notre temps pour ces premiers jours de réadaptation au voyage en sac à dos et on a un peu du mal à partir de la ville pour retrouver un rythme nomade. On va aussi faire trempette dans un mini-volcan rempli de boue : on n’a pas pied mais on y flotte… Etrange ! Cependant, on est avec un groupe de 15 autres personnes et la journée chronométrée à la seconde nous fait tiquer, pareil pour les assauts des vendeurs et des choses à payer en plus sur le site…

On se décide enfin à prendre un bus pour Santa Marta, ville plus au nord sur la côte caraïbe. Elle n’a rien de spécial mais est proche du parc où nous allons passer 2 jours. La ville s’anime un peu le soir entre stands de brochettes de chorizo, d’arepas et bars-restaurants qui longent une agréable rue piétonne. Départ matinal pour El Zaino, la porte d’entrée du parc de Tayrona. Une petite randonnée nous emmène à travers la forêt jusque sur des plages au sable brulant ! Mais on ne peut pas encore se baigner, les courants sont dangereux. On cherche un camping proposant des hamacs pour dormir ce soir à Arrecifes. On en visite plusieurs et on finit par prendre le plus cher mais classe : des beaux hamacs blancs avec moustiquaires dans un joli jardin avec des huttes en guise de salle de bain. On file à la plage où l’on peut se baigner. On choisit de prendre le chemin que prennent les chevaux qui transportent les touristes, mauvaise idée : c’est humide et gadouilleux… on arrive à une jolie plage incurvée. Malgré tout l’eau n’est pas « bleue caraïbe », on est un peu déçus mais la saison n’est pas la meilleure avec toutes ces pluies. On profite quand même de la plage presque déserte. La première nuit en hamac ne laissera pas un souvenir impérissable : notre voisin ronfle comme un cochon ! Il fait même fuir ses propres amis au milieu de la nuit qui essayent de trouver un hamac libre plus loin !

Le lendemain, on prend la direction de « Cabo de San Juan de la Vela », le cap le plus connu du parc. Sur notre route, on croise un singe à collerette blanche, des sortes de ragondins et un toucan ! On arrive en fin de matinée. Première impression : pas top. Il y a beaucoup de monde (des excursions à la journée sont proposées depuis Santa Marta) et la propreté n’est pas terrible. On pend quand même un hamac noyé dans la masse et sans moustiquaire, cette fois ! On joue des coudes pour trouver une place assise à l’unique restaurant et on file sur le sable pour profiter du soleil avec les dizaines d’autres vacanciers. On aurait peut-être du éviter le week-end. On profite de la fin d’après-midi pour s’éloigner et rejoindre une autre plage beaucoup plus calme : on ne peut pas s’y baigner. Mais avec l’air frais, on y est bien ! On croise sur notre route des crabes bleus (de forêt !?). On fait la rencontre de 3 françaises expatriées en Angleterre et super sympas. Il pleut toute la nuit, c’est agréable, ça fait baisser la température ! Mais quand on reprend la route pour ressortir du parc : la boue monte plus haut que les chevilles ! Du coup, on fait la randonnée pieds nus. On reste avec nos copines françaises pour rejoindre Palomino et sa sympathique plage (toujours pas bleue turquoise, mais bon…) et surtout notre auberge avec piscine !

On rejoint Camarones et son « Cabo » (cap) de bon matin, pour aller faire un tour de bateau à voile dans la lagune et aller observer les flamants roses qui vivent ici une partie de l’année. La balade pour rejoindre la colonie est agréable et on s’approche assez près. On observe les jeunes (gris à cause des crevettes qu’ils mangent) et les adultes roses (à cause des algues !). Après cette mini-croisière, on mange sur le bord de la plage sous un abri en feuilles de palmiers du poisson et des crevettes fraichement pêchés ! On est les seuls touristes, ça fait du bien ! Puis, on retourne sur le bord de la route en moto pour attraper le bus qui nous ramène à Santa Marta pour la nuit.

Mots-clés :

bottom of page