Du 18 au 22 janvier 2016 :
Après 2 journées de route à traverser le Coorong National Park, ses lacs salés asséchés et à passer et repasser la Murray River en ferry gratuit (oui, on aime bien !), on arrive à Adelaide. La ville est plus petite que Melbourne et Sydney (1,8 millions d’habitants), du coup on décide de garer le van près du centre-ville. On trouve une place gratuite et c’est parti pour une journée de visite. On commence par la « Art Gallery of South Australia », gratuite et intéressante (et climatisée !). On passe presque 2 heures dans le « South Autralian Museum » : il est énorme avec ses 4 niveaux et super complet (des civilisations, de la biologie…). On y voit même un spécimen empaillé du fameux « Tigre de Tasmanie » disparu depuis les années 1930 (qui ressemble plus à un loup…). On tente la visite du « National Wine Center », mais elle s’avère trop scolaire pour nous et même pas de dégustation… On visite une chocolaterie mais encore une fois pas de place pour le tour gratuit avec dégustations… Rah, pas de vin, pas de chocolat ! On prend le tram pour rejoindre le central market où on peut faire le plein de fruits, légumes, fromages, charcuterie… Nous on s’arrêtera aux fruits, moins chers qu’en supermarché.
On remonte vers Port Augusta, afin de rejoindre la pointe sud de la péninsule d’Eyre : Port Lincoln. Sur la route, on s’arrête dans un camp à 10 km de la route. Pour le rejoindre, de la « dirt road » : non goudronnée. Pas de problème, la route est bonne, il fait beau. Mais la nuit, un orage éclate et il pleut sans discontinuer. Le lendemain : réunion au sommet avec les campeurs (tous en 4x4…) et un local qui habite à côté. Verdict : les rangers ont fermé la barrière à l’entrée de la route car elle est devenue impraticable… On est tous coincés là… (Surtout nous avec notre vieux van !) On prend notre mal en patience et on s’attend à passer la journée là, quand notre sauveur arrive : un local qui a les clés de ladite barrière. Il nous assure que « mais oui, si vous suivez mes traces ça passe, les jeunes ! Au pire je serais devant vous avec le 4x4 ! ». Ok ! Nous on veut continuer, on prend l’invitation ! Doug, l’autre local nous le déconseille, prédisant notre embourbement. La route nous parait sèche avec quelques flaques que l’on évite facilement jusqu’à LA flaque. Qui manifestement est profonde et fait toute la route… En temps normal on n’aurait pas tenté mais là, on a un 4x4 à disposition alors, on fonce ! Et… ça passe ! Il y en aura encore 1 ou 2 autres mais ça le fait ! Le van est plein de boue mais on peut repartir !