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Le boulot à CIVEO


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​Du 30 juillet au 27 septembre 2015 :

Avec le travail, la routine s’installe pour nous au village : on a élu domicile dans une des chambres réservées au personnel qui était libre. On n’a pas été aussi bien logés depuis longtemps : air conditionné, grand lit double, télé, douche chaude, laverie, salle de sport et piscine… Bref le pied ! Et tout ça… Gratuit ! Notre manager a fini par avoir pitié de nos allers et retours dans le bush ! Et cerise sur le gâteau : nourriture comprise ! Nos collègues sont sympas et on arrive à s’intégrer ! On ne parle qu’anglais car pas de collègues français : tant mieux ! Lorsque Tristan est en repos, on part du village pour aller passer 2 jours près de la mer à Cleaverville.

Les semaines s’enchaînent et passent vite même si les journées sont dures. On travaille 8h par jour avec une pause de 30 minutes pour manger. Comme il fait de plus en plus chaud, on est bien content d’avoir la clim’ dans la chambre. Même si mes collègues me soutiennent que 34°C, pour eux c’est encore l’hiver et que en plein mois de décembre (l’été ici) il fait près de 50°C… On espère que l’on n’aura pas à connaître ça ! Concernant les finances, on est payé toutes les semaines, ce qui motive bien ! On se surprend à faire des calculs et même à se dire « Si on reste 6 mois ici… ». Mais le travail est quand même relou et on en a rapidement assez. Je me forme au travail de Tristan et il vient nous aider quand on n’est pas assez nombreuses dans les chambres. Initialement on avait prévu de rester jusqu’à fin octobre mais la chaleur nous faisait hésiter. Au final, le village se vide en une journée car l’entreprise que l’on héberge perd son contrat à Karratha. Il reste donc une semaine pour tout nettoyer et ensuite, plus de travail pour nous. C’est le signal. On décide de lever le camp et de partir pour visiter le nord de l’Australie avant la saison des pluies, quitte à retravailler plus tard. On a aussi profité d’être à Karratha pour faire réparer une pièce du van qui avait cassée (surement à cause de la route pourrie pour aller à Cleaverville). Pour notre dernier weekend, on est invité à la soirée de départ de la collègue de Tristan qui retourne en Nouvelle-Zélande. Ça nous permet de dire au revoir à tout le monde.

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