Moment de stress à la découverte de notre cabine : « Ach scheiße, pas encore des sièges ! » Mais notre provodnitsa nous transforme tout ça en deux superbes couchettes avec chacun deux oreillers et une couette bien moelleuse. Tristan a dormi comme un bébé mais Marie a cru tomber de sa couchette à chaque freinage : ils ne sont pas très délicats ces Russes !
Réveil brutal à 7h. La douane Biélorusse frappe à la porte et on essaie tant bien que mal de ressembler à notre photo de passeport.
Notre provodnitsa est sympa mais ne parle pas un mot d’anglais. Elle arrive quand même à nous refourguer ses biscuits au chocolat et à nous taxer une bouteille d’eau ! Elle essaie de nous faire boire du thé et du café, nous avons heureusement résisté car ce matin, horreur, les toilettes du train sont fermées…
… Pour cause de changement des essieux du train. Nous nous retrouvons donc avec l’envie de pisser, dans un énorme garage, toujours dans le train mais à trois mètres du sol, pendant que les mécanos s’agitent dessous pour le mettre aux normes des pays suivants !
Pas facile de trouver notre hôtel dans un Moscou nocturne. Deux gars nous aident finalement et c’est à 2h du matin que nous posons nos sacs dans un dortoir à l’odeur de bière où ronflent trois bonhommes...