Du 12 au 16 juin 2017 :
Avant de partir de Pipa, Luis, le gérant de l’hôtel nous aide à appeler le service de Cargo, car même si on a une date de départ, elle n’est pas fixe et on n’a pas de lieu de rendez-vous… Malheureusement les 4 numéros fournis par l’agence « Mer et voyages » sont faux… Petit moment de stress… Mais on a un nom : Rodolfo Castro. Luis appelle le siège de la compagnie à Fortaleza (ils ne parlent que Portugais) et arrive à avoir le nouveau numéro de Rodolfo ! (bon ok, en parallèle Mer et Voyage, assez réactifs, m’envoient ce même numéro). On a donc Rodolfo au téléphone, il parle bien Anglais et paraît super détendu, contrairement à l’agence, qui nous avait mis la pression sur le fait qu’il fallait appeler tous les jours pour être sûr du départ du bateau. Il nous assure que le bateau est dans les temps, il arrivera le samedi 17 juin au port de Natal et repartira le… lundi 19 juin… Mais ce n’est pas du tout ce que l’on nous avait dit ! On pensait prendre la mer le 17 ! Pas grave, on doit quand même monter à bord dès le samedi pour faire les papiers, il nous donne l’adresse de rendez-vous.
Natal, un nom souvent évoqué au cours de cette année. On a du mal à réaliser que l’on y est. Pour ce dernier trajet on a craqué on a pris un taxi qui nous a pris à notre hôtel à Pipa et nous dépose a notre hôtel à Natal ! Notre hôtel est simple mais propre et avec une piscine et des transats pour se faire bronzer.
On se promène sur la plage, on flâne dans les boutiques et on prend nos habitudes dans un restaurant de sushis au kilo et un bar servant de caïpirinha, où on ira tous les soirs pendant ces 5 jours ! Une table énorme remplie de sushis fait devant nous, une carte magnétique pour comptabiliser le poids des assiettes, un peu de nourriture italienne pour compléter et voilà un repas parfait pour 15 euros par personne !
On fait les dernières courses avant le cargo : vêtements, double écouteur pour les films, petit enceinte pour écouter de la musique, lessive… On commence un peu à stresser pour le retour. Même si ça va être moins brutal qu’un retour en avion, on oscille tous les deux entre hâte et angoisse de voir notre vie changer, de devoir se « réadapter » à une vie française… Le voyage était devenu notre quotidien, ça n’a pas été facile au début mais maintenant cette vie nous semblait naturelle et facile. Les changements sont difficiles et c’est le premier gros changement depuis longtemps. Presque aussi gros qu’il y a 3 ans, le 18 juillet 2014 quand nous sommes partis du Havre. Ne pas rentrer trop vite, c’était le but. C’est maintenant. Non, on n’a pas peur de s’ennuyer pendant ces 17 jours de mer, on n’a plutôt peur d’arriver trop vite, de ne pas être prêt.